Alors, bande de petites feignasses, vous avez passé un bon petit week-end en mode petit BBQ entre un petit mojito, un petit match de tennis et une petite sieste crapuleuse à l’ombre d’un petit coin de parasol instagrammé? Enorme, genre!
Tu vois, ce dimanche, j’avais juste besoin de comprimer mon incontournable édito trop stylé en une brève digression linguistique. Ou pas. Parce que, j’ai envie de dire, le soleil, l’alcool, le sexe et le rock’n’roll, toussa, m’invitent à m’élever du haut de mes 1,57 contre et par-dessus cette infection de mots vides, tics de langage allergisants et autres expressions triviales (« phatiques » pour les plus pointus d’entre vous) qui me pourrissent les oreilles et les yeux. Mea culpa, ces perfides sortant parfois de ma propre bouche/plume/clavier à l’insu de mon plein gré. Oups en fait.
Oui quoi, bordel. Suis trop en mode vénère sur ce pauvre vocabulaire en temps réel. Ou (re)pas. Partout, tout le temps et tout particulièrement dans les transports en commun et les réseaux sociaux qui ne le sont pas moins.
Yep, je m’insurge à fond contre le petit mot « petit » que s’approprient petits et grands sans en intégrer une seconde la teneur émotionnelle et lui font dire tout et son contraire. Pas que je me sente agressée perso. Du tout. Je sors. Du bus.
J’appelle de ce pas le petit exorciste genre magicien GOT de la litote (cette charmante figure de style qui consiste à dire le moins pour le plus - je ne vous hais point, mais si). Nous irons donc grignoter un petit bout (5000 calories) dans un petit troquet (trop place to be brandé acouphènes) et causerons un petit peu de petits divorces entre amis, de leurs petites copines en petite robe noire, mais pas trop tard car demain je signe un petit contrat avec un petit label trop cute, mon petit.
Histoire d’arrondir les angles et de booster la mignosité de nos so petites vies. J’dis ça, j’dis rien.
Certes, au temps pour moi, voilà quoi. En fait.
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